2010
- Projet Les
Cerceaux |
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Motivation
et orientation : Mes
installations artistiques sont toujours des agoras de rencontre et d'échange.
La possibilité de développer une uvre artistique dans
un théâtre de verdure attire particulièrement mon
attention. Je suis parti de l'idée de réaliser un cadre
de scène emblématique, une porte ouverte plein sud sur notre
planète, l'autre, et la connaissance.
La forme ovale utilisée dans la proposition architecturale m'a tout de suite interpellé et j'ai trouvé qu'elle représentait bien l'esprit bastide de Monflanquin et s'inscrivait parfaitement dans l'inconscient collectif de ses habitants. L'ellipse que j'ai précisément choisie possède des singularités remarquables propices à éveiller la curiosité des collégiens et à stimuler leur soif de connaissance. Elle symbolise à elle seule un mode d'enseignement basé plus sur le comprendre et l'entreprendre que sur l'apprendre. La démarche mentale est plus active que passive. Cette orientation éducative est similaire aux initiatives Main à la Pâte www.lamap.fr du prix Nobel de physique, Georges Charpak . |
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Inspiration
: Je me suis inspiré de l'esthétique
et la symbolique inscrite dans l'imaginaire collectif locales. Du cadran
solaire de l'angle de la rue de l'Union aux pruneaux en passant par la
place des arcades.
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Spatialisation
: Mon
arche à palabre emblématise un espace scénique et
ludique primordial pour le collège. Pour l'enraciner dans le local
et le global, je la décline en une série de cerceaux, de
plus en plus petits. |
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Processus
de construction : L'ellipse
ainsi prédéfinie détermine non seulement la forme générale
de la structure mais aussi sa section. Cette coupe s'inscrit parfaitement
dans une feuille de papier A3. Cet ingénieux format européen,
construit lui aussi sur la ![]() Pour rester dans l'alchimie de la ![]() ![]() Il est possible de prévoir des crochets sur le grand cadre pour tendre un écran pour des projections en plein air. |
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La
racine carrée de 2 ( 1,414213 ... )
: On
peut en trouver une approximation en Inde dans le S'ulbasutra de Baudhayana
il y a 7000 ans. La première représentation connue remonte
à plus de 4 000 ans sur une tablette babylonienne en argile. Il
faut attendre la Gréce antique pour que les pythagoriciens démontrent
pour la première fois que la
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